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Au gré de ses pas, le visiteur fait connaissance avec l’originalité régionale : folklore de la vie humaine, folklore du travail et des plaisirs, folklore de la rue, folklore culinaire... C’est l’ensemble des attraits de la vie d’autrefois qui ont droit de cité dans cette structure pas comme les autres...
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L’Ardenne au quotidien
La collection ethnographique fut la première à se dévoiler au public, en 1951. Grâce à l’obstination acharnée de quelques co-fondateurs du musée, qui n’hésitèrent pas à organiser de grandes tournées dans les villages alentours afin de récupérer tous les témoignages du passé dignes d’être élevés au rang de la postérité, la collection s’est très rapidement enrichie d’innombrables objets liés à la vie quotidienne et au cadre de vie.
Une ambiance d'époque
Quelques acquisitions, notamment en matière de mobilier et d’arts décoratifs, ont complété ultérieurement la collection qui se base avant tout sur des critères esthétique, typologique ou en fonction des lieux de fabrication. Installée depuis la création du musée dans l’ancienne Résidence du Gouverneur du duché, particulièrement bien conservée, son concept muséographique a fréquemment été dicté par l’architecture en place. Une grande partie de l’exposition présente une concordance certaine entre le contenant et le contenu aussi bien chronologiquement que thématiquement. L’ancienne demeure transformée en musée se prévaut ainsi d’une "ambiance" d’époque. Dans les années 1970, le champ d’intérêt s’est également étendu à l’outillage artisanal (sabotier, tisserand, tanneur, tonnelier...) grâce aux legs de plusieurs ateliers.
Vers un musée de société
Si le département des traditions populaires se définit avant tout comme un musée de territoire, le musée exprime la volonté d’actualiser son champ d’analyse ethnographique jusqu’à nos jours. L’ancien musée du folklore devrait ainsi évoluer progressivement vers un musée de société dans lequel l’homme et le document témoin seront au centre des préoccupations.